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À propos de ce film :
En mars 2007, j'ai commencé une série de films intitulée « Temps quotidien ».
L'idée principale était de créer des objets vidéographiques dans lesquels le spectateur puisse projeter sa propre subjectivité, des objets avec lesquels le spectateur ait le temps d’interagir. Il s’agissait d’établir un climat, de capter un temps, vide ou plein, de prendre le parti de la lenteur. Je résumai cette idée ainsi : « Donnez-vous votre temps quotidien ».
Aucun des films qui constituent cette série n’est scénarisé. Ils se sont tous construits au fil des séquences, au gré de mes inspirations intimes et des événements extérieurs. Ils sont ainsi devenus les chapitres d’une sorte de journal de bord, mêlant recherches esthétiques et témoignages de l’air du temps.
En août 2007, la série comptait douze épisodes — comme douze heures ou douze mois. Je décidai de l’arrêter à ce nombre symbolique. Cependant, je trouvai que les derniers épisodes montraient un certain essoufflement du projet, s’écartant même parfois dangereusement de l’idée initiale. D’autre part, la durée totale de la série dépassait maintenant les deux heures trente, ce qui rendait un visionnage intégral laborieux, voire prohibitif.
Il me fallut près de deux ans pour restructurer cette série. Je l’ai recentrée sur sept épisodes — comme sept jours. Cette version longue de « Temps quotidien », remontée et élaguée, dure un peu moins d’une heure trente. J’espère que vous y prendrez intérêt.
En mars 2007, j'ai commencé une série de films intitulée « Temps quotidien ».
L'idée principale était de créer des objets vidéographiques dans lesquels le spectateur puisse projeter sa propre subjectivité, des objets avec lesquels le spectateur ait le temps d’interagir. Il s’agissait d’établir un climat, de capter un temps, vide ou plein, de prendre le parti de la lenteur. Je résumai cette idée ainsi : « Donnez-vous votre temps quotidien ».
Aucun des films qui constituent cette série n’est scénarisé. Ils se sont tous construits au fil des séquences, au gré de mes inspirations intimes et des événements extérieurs. Ils sont ainsi devenus les chapitres d’une sorte de journal de bord, mêlant recherches esthétiques et témoignages de l’air du temps.
En août 2007, la série comptait douze épisodes — comme douze heures ou douze mois. Je décidai de l’arrêter à ce nombre symbolique. Cependant, je trouvai que les derniers épisodes montraient un certain essoufflement du projet, s’écartant même parfois dangereusement de l’idée initiale. D’autre part, la durée totale de la série dépassait maintenant les deux heures trente, ce qui rendait un visionnage intégral laborieux, voire prohibitif.
Il me fallut près de deux ans pour restructurer cette série. Je l’ai recentrée sur sept épisodes — comme sept jours. Cette version longue de « Temps quotidien », remontée et élaguée, dure un peu moins d’une heure trente. J’espère que vous y prendrez intérêt.
Simon Gris, le 3 février 2009.
